Alors voilà.
J'ai failli ne même pas y penser, ce qui ne m'étonne pas puisque j'ai toujours été inexplicablement infoutu de me rappeler la moindre date anniversaire(1), comme une
sorte de tare génétique, le bout d'encéphale qui gère les dates d'anniversaire qui manque, un truc dans le genre.
Mais voilà : ce blog vient de passer ses un an d'existence officielle.
Première question d'importance : pourquoi dit-on, "ses un an" ? Car enfin, puisqu'il n'y en a qu'un seul, d'an, pourquoi dire "ses" ? Et comment accorder ? "Ses uns ans" ? Mais,
a contrario, peut-on dire "son un an" ?
Ha oui, tiens.
Bon, donc : ce blog vient de passer son un an d'existence.
Deuxième question d'importance : que dire ?
Faut-il me la péter, en citant mes chiffres comme d'autres montrent leurs biceps ou mesurent leur appendice sexuel ? Faut-il le dire, les 6985 commentaires, les
38 39 abonnés (pour lesquels j'ai une pensée émue au passage), les 88835 visiteurs selon les syndicats (59983 selon la police), les 348512 pages vues, le passage dans Télérama, le
choix "coup de cœur" d'over-blog ?
Non, vraiment, je ne vois vraiment aucune raison d'étaler ainsi des considérations si futiles, car n'est-ce pas plutôt l'être ontologique qui doit primer sur les valeurs
matérielles de notre système de consommation ? Mmmh ?
(note perso : oui, quelqu'un se reconnaîtra, j'ai honteusement copié, mais c'est pour la bonne cause - un p'tit coucou au passage).
Bref, la seule chose à dire, somme toute, c'est un grand merci à vous tous de me lire, de persister à faire un petit tour par ici dans vos tournées webiennes, et de faire de ces
pages un espace sympa, rigolo et décontracté, tout en gardant une tenue classieuse digne des lecteurs de Télérama qui seraient tombés sur un certaine page 60 du numéro 2980 de février 2007, un
espace plein d'échanges qu'on pourra, certes, qualifier de souvent futiles, mais d'abord rien n'empêche d'allier le futile à l'agréable, et puis la vie, c'est aussi du futile au fond, et puis en
plus y'a pas que du futile ici, et justement c'est ce mélange que j'aime bien et auquel je tiens, et puis j'arrête là sinon on va encore me reprocher de faire des phrases trop longues.
Quant au futur, j'en suis navré et je vous demande de m'en excuser, mais je ne suis pas certain que l'année à venir soit aussi flamboyante que celle passée, malheureusement. En
effet, les articles musicaux, ça se trouve pas sous les sabots d'un cheval, ni même de deux chevaux, ni même d'une charge de cavalerie dans un film de cow-boy, donc évidemment, comme tout blog à
entretenir, il devrait s'installer un rythme de croisière plus pépère.
Pour me laisser le temps de me creuser désespérément la tête afin de trouver un sujet d'article, souffrance quotidienne au nom de je ne sais quel idéal(2)...
Ou alors, dire : "sa première année d'existence" ?
Bon, zut, trop tard.
(1) Il m'arrive même d'hésiter deux secondes sur la mienne, c'est vous dire...
(2) C'est d'ailleurs la raison de la présence de ce magnifique menu déroulant qui vous propose directement la consultation des articles passés qui en vaillent (selon moi) la
peine.